La grande fabrique à papier

A l'occasion du mois Pop up sur Koreene illustration, je ne peux pas ne pas parler du support ! L'ndispensable PAPIER

En juin 2018, dans le cadre de mon travail de l'époque (fabricante de livre scolaire) j'ai eu la chance de visiter la papeterie d'Uggesund en Suède.

Mes précédentes visite de papeterie en France, me permettait de voir seulement une partie de l'étape de fabrication. Car celles-ci recevaient la pâte à papier sous forme de feuilles ou de flocons (comme la purée déshydratée) plus facile à transporter. Pour qu'ensuite, l'usine à papier cuisine la matière en apportant les qualités propres a son cahiers des charges et faire son papier à lui.

A Strömsbruk , dans une cadre l'exceptionnelle, nous pouvons voir une usine qui fabrique son énergie (mais aussi l'énergie du voisin), ses pâtes de papier, ses papiers tout en autonomie

Je vous explique. Pour faire du papier/carton il nous faut de l'eau et du bois : pour l'usine suédoise c'est l’épicéa, le pin et le bouleau.

Ça tombe bien, ça pousse bien en Suède.

En plus, ces arbres sont adéquates car les différentes fibres végétales ont les caractéristiques appropriées pour faire un papier de bonne qualité.

Donc pour commercer on coupe un ou deux arbres, on les dépouillent de leurs branches et de leurs écorces. Ne vous inquiétez pas, la papeterie utilise au mieux la matière première apporté par mère nature, Le bois livré aux usines est transformé en carton, mais aussi en énergie pour alimenter le processus de fabrication, chauffer les maisons du voisinage , sécher le bois d’oeuvre pour les scieries d'a coté et on utilise d'autre partie du bois pour le composts et matériaux pour la construction de route. L’utilisation de la totalité de l’arbre est essentiel.

Dans le pays une gestion sylvicole est mis en place pour maintenir le développement durable et la diversité biologique. Avec des plans précis pour la régénération naturelle, les plantations et ensemencement.

Ces bois sont fournis par des exploitations forestières contrôlées en Suède.

On coupe un arbre, on en replante 3, pour assurer le renouvellement et la régénération des forêts pour les générations à venir.

Voici une belle occasion pour digresser, mais restons centrée sur la fabrication du papier.

Donc le bois passé dans l’écorceur, lavé et débité en petit copeaux, passe dans une énorme marmite afin de ramollir les fibres et obtenir une pâte de bois de couleur écrue.

Ensuite , pour que les fibres se lient, la pâte à bois est diluée dans 99 % d'eau. Celle-ci provient de la rivière voisine. La pâte est broyée pour être raffinée. des additifs chimique y sont incorporés pour améliorer les qualités du futur papier.

Promis, je ne partirai pas dans les détails des différentes pâtes.

Donc la pâte avec 90 % d'humidité, passe directement sur un tapis remuer/secouer/frotti/frotta pour retirer le maximum d'eau. L’eau est extraite par égouttage assisté par aspiration. Et tout ceci à une vitesse folle entre 100 et 500 m/min. Et hop 60–65 %. en moins !

Aux séchage Le taux d’humidité est réduit à 5–10 % faisant circuler la feuille sur des cylindres chauffés à la vapeur. La feuille encore humide adhère au cylindre et sèche progressivement tout en acquérant une surface particulièrement lisse.

Ici on y rajoute de l'amidon pour renforcer la résistance du papier.

(lien recette amidon maison)

Passage obligé pour la feuilles, le calandrage : une série de rouleaux d’acier permettant d’en contrôler avec précision l’épaisseur et le lissé. Mais aussi, la série de rouleau pour le couchage, c'est comme la cerise sur le gâteau qui apportera la couleur, le lissé et les propriétés d'impression souhaités au papier.

Car à chaque papier son usage.

Et pour finir l'embobinage La dernière opération sur la machine à carton consiste à bobiner la bande de papier sur toute la largueur (laize) de la machine, selon des diamètres de bobine prédéfinis.